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La CP tire la sonnette d'alarme L'élevage va disparaître

Il y a urgence à agir, selon la Confédération paysanne. De plus en plus d’éleveurs sont poussés à abandonner la production laitière et de bovins viande pour convertir leurs pâtures en céréales pour deux raisons : le temps de travail et d’astreintes dans les fermes ainsi que le niveau des charges d’alimentation animale impossible à répercuter sur les prix de vente.

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Gérard Durand, secrétaire national de la Confédération paysanne entouré
par les responsables des commissions "élevage". (© Terre-net Média)
Face à des prix des céréales élevés, il est temps de relancer l’élevage en France. La Confédération paysanne (CP) tire cette conclusion alarmiste au lendemain du Sommet de l’élevage de Cournon et du Space de Rennes. Car dans le contexte des prix actuels des céréales, « qu’est-ce qui peut encore motiver des producteurs de lait ou de porcs à poursuivre leur activité au regard des revenus que dégagent les céréaliers depuis quelques années ? » s’interroge Gérand Durand, secrétaire national de la CP. 

Le syndicat lance plusieurs initiatives 

Il est urgent d'agir, selon le syndicat. Le temps de travail et d’astreintes dans les fermes mais aussi le niveau des charges d’alimentation animale impossible à répercuter sur les prix de vente, poussent de plus en plus d’éleveurs à abandonner la production laitière et de bovins viande pour convertir leurs pâtures en céréales. « Or les animaux qui disparaissent dans les fermes ne reviennent jamais. C’est de l’emploi perdu dans les territoires » avec des fermetures d’abattoirs et d’entreprises de transformation, faute de matière première disponible, défend la CP. Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici.

 

Le fonds des céréaliers réduit à 10 M€

Selon Gérard Durand, le fonds de modernisation céréaliers-éleveurs créé par l'Agpm, l'Agpb et la Fop ne sera approvisionné qu'à hauteur de 10 millions d'euros pour financer des projets de méthanisation en particulier. Or le projet initial était présenté avec une enveloppe de 100 millions d'euros alimentée par des cotisations volontaires. Une des raisons invoquées est la livraison de 50 % de la récolte avant l'instauration de cette taxe qu'il n'est pas envisageable d'appliquer rétroactivement .

 

 

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